La pratique de toute activité sportive ou de loisirs au sein d’un club implique un encadrement. Dans l’univers du handicap, cet encadrement doit être minutieusement choisi pour assurer un accompagnement individualisé et garantir la sécurité.
S’il peut être parfois stressant pour les parents d’un jeune sans handicap de confier son enfant à un encadrant que l’on ne connaît pas, l’appréhension peut être décuplée pour les parents d’un jeune en situation de handicap. Le moniteur saura-t-il gérer le handicap ? Aura-t-il la disponibilité, la patience et la compétence nécessaires pour que l’activité soit un plaisir et se déroule sans danger pour le jeune ?… La législation du sport adapté contraint les structures d’accueil en matière d’encadrement. CEMAVI respecte bien évidemment la réglementation et s’engage à garantir un accompagnement personnalisé, bienveillant et sécuritaire.
Ce que dit la loi
- Les activités physiques ou sportives à destination des personnes présentant « l’altération d’une fonction physique ou psychique », pour reprendre les termes réglementaires, doivent être encadrées par des moniteurs diplômés d’une licence « Activité physique adaptée et santé » de la filière Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS).
- L’enseignement des activités physiques ou sportives auprès des personnes déficientes intellectuelles ou atteintes de troubles psychiques doit être, quant à lui, assuré par un enseignant titulaire d’un Brevet d’Etat d’éducateur sportif (BEES) option « Activités physiques et sportives adaptées ».
- Dans tous les cas, pour animer, enseigner ou encadrer des activités physiques ou sportives, il est nécessaire d’être titulaire d’une carte professionnelle d’éducateur sportif. Cette carte s’obtient soit en décrochant un diplômé d’Etat (DE) ou un brevet professionnel (BP JEPS), soit en obtenant une licence STAPS.
Ce que fait CEMAVI
Acteur du sport adapté et des activités adaptées (loisirs, séjours, culture), CEMAVI respecte évidemment cette réglementation en matière d’encadrement. Elle s’appuie ainsi sur deux salariés, Romain et Adrien, tous deux diplômés en STAPS « Activité physique adaptée et santé » (APAS). Outre ces deux enseignants permanents, l’association peut compter sur des moniteurs fédéraux de ski alpin, mais aussi des stagiaires de la filière STAPS APAS et, en renforts, des bénévoles formés.
L’engagement de CEMAVI va au-delà du seul encadrement diplômé : il concerne aussi le taux d’encadrement lui-même. Ainsi, lors de la journée de ski alpin du samedi 25 janvier, CEMAVI comptait 10 encadrants pour 17 skieurs en situation de handicap. A titre de comparaison, un cours de ski pour personnes valides implique souvent un seul moniteur pour 12 élèves. Le ski alpin est une activité particulièrement exigeante en termes d’accompagnement et d’individualisation : apprentissage technique, sécurité, évolution sur un domaine skiable, mais aussi gestion des émotions et parfois des peurs, sont autant de paramètres qui nécessitent un taux d’encadrement très élevé.
Pour bien d’autres activités sportives et de loisirs, l’encadrement doit également être étroit et individualisé. CEMAVI s’attache à garantir un accompagnement suffisant pour que les personnes en situation de handicap participent à une sortie, une séance ou un séjour avec sérénité et confiance. Si cela s’avère nécessaire, CEMAVI attribue un encadrant à une seule personne en situation de handicap.
